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bienvenue chez les vétérans heureux



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18 juillet 2008

histoire du judo

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histoire du judo et du jujitsu


Les origines du Judo


Au VIe  siècle, une légende raconte l'histoire d'un vieux médecin japonais qui se promenant dans les campagnes enneigées, observa que, sous le poids de la neige accumulée, certaines branches des arbres cassaient, alors que les plus minces étant flexibles pliaient sous le fardeau pour s'en  décharger. Ce médecin comprit l'intérêt que l'on pouvait tirer de  cette "non-résistance" et trouva le principe fondamental du jiu-jutsu, céder pour vaincre.      

A l'époque de la féodalité japonaise, il existait une grande variété d'écoles       enseignant le combat sans armes. Ces écoles gardaient leurs méthodes et    leurs prises secrètes, consistant la plupart dans l'art d'attaquer les  points vitaux du corps par des coups frappés de la main ou des doigts,  d'autres projetaient les adversaires au sol ou encore brisaient les membres. Ces méthodes de combat s'appelaient alors jiu-jutsu, toride, tai-jutsu, yawara,...

Vers le XVIIIe   siècle, ces différents systèmes d'attaque et de défense furent     groupés sous le seul nom de jiu-jutsu. L'introduction au Japon des armes à feu porta un coup à ces écoles. Le jiu-jutsu tomba en décadence, le nombre des pratiquants diminua, à tel point que plusieurs écoles  fermèrent leur portes, faute d'élèves.


"Les katas sont l’éthique du Judo. Dans ceux-ci se trouve l’esprit du judo, sans lequel il est impossible d’apercevoir le but".

JIGORO KANO

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"Les arts martiaux appartiennent à chaque peuple et chacun l'enrichit de son expérience"


      

     Jigoro Kano


En 1860, naquit Jigoro Kano, qui fut le fondateur du judo actuel.

Dans sa jeunesse, Jigoro Kano, déplorant sa faible constitution, décida d'entraîner parallèlement son esprit et son corps. Alors âgé de 20 ans, élève de l'Université impériale de Tokyo, il eut son premier contact avec le jiu-jutsu. Il s'entraîna sous la direction du professeur Fuduka, puis successivement avec d'autres maîtres. Cette activité fut profitable à son corps à tel point qu'il devint un jeune homme très vigoureux. Maître Kano étudia ainsi toutes les formes de combat sans armes. Il remarqua que ces méthodes, bien que souvent différentes par les moyens employés, visaient toutes au même but et se basaient sur le même principe : "Se servir au maximum de son énergie physique et mentale pour atteindre un but défini". Il composa alors une méthode de combat   faite des meilleures prises de chaque école, supprima les plus dangereuses et celles néfastes au développement harmonieux du corps et y ajouta des techniques personnelles, fruit de son travail incessant. Il illustra et différencia sa méthode de l'ancienne en insistant sur le  fait que la valeur du principe n'était pas seulement valable pour le  combat mais qu'il devait l'être pour la vie de chaque jour.

Le Maître Kano donna à son système le nom de judo qui, par la signification même du mot, marqua la différence avec le jiu-jutsu. Tous deux formés du mot japonais jiu ou ju, se traduisant par céder ou souplesse ; jiutsu voulant dire art ou pratique, et do, "la voie" dans le sens de la méthode ou du principe.

      

      

Jigoro Kano (1860-1938)

      

    Le judo n'était donc plus uniquement un art de combattre mais aussi une doctrine applicable au corps comme à l'esprit. Le judo devint alors un véritable   sport, donnant à ses adeptes le moyen de s'entraîner sous une forme se  rapprochant le plus d'un combat réel; contrairement au jiu-jutsu qui était uniquement une répétition de prises et coups, chacun des partenaires sachant à l'avance la façon d'attaquer et de se défendre.

      

    Le jiu-jutsu ne permettait pas de pratique la compétition.

 

     Le Maître Jigoro Kano fonda, en 1882, à Tokyo, une école pour ce sport. Il lui donna le   nom de Kodokan et y enseigna le judo tel qu'il l'avait conçu. Après beaucoup d'efforts, il supprima presque complètement le nom de jiu-jutsu  et les différentes écoles se rallièrent à son enseignement. De nombreux professeurs furent formés à cette école et le Japon, le monde  entier par après, connurent les bienfaits du Judo.


 

     Arrivé du  Judo en Europe


Le jiu-jutsu fut pratiqué dans plusieurs pays d'Europe aux environs de 1900. En France, il fait son apparition en 1904, et la presse sportive fait un éloge de cet art mystérieux qui consiste à combattre et à vaincre la force brutale. A ce moment, plusieurs professeurs japonais donnaient des cours de jiu-jitsu à Londres. Au mois d'août 1905, une école japonaise de jiu-jitsu est fondée à Paris. Le professeur de culture physique Edmond Desbonnet en est le principal admirateur. Le japonais Miyakie, venu de Londres, enseigne dans cette école une méthode se self-défenseself-défense se rapprochant déjà du judo. En Belgique, une première démonstration est donnée à Gand par des instructeurs de Paris.

             

     Pourtant, malgré bien des efforts, le judo ne parvenait pas à se frayer un chemin parmi les autres sports de combat. Le succès du judo dépendant de son enseignement, notre esprit occidental ne pouvait s'adapter à la méthode d'origine.

 

Les termes  japonais, souvent compliqués à retenir, la classification des       mouvements, contraire à nos principes, ne pouvaient nullement encourager les débutants à poursuivre leurs entraînement.

      

     Mikinosuke   Kawaishi

En 1936 arrivait à Paris un jeune étudiant japonais, M. Kawashi, 4e Dan du Kodokan. Il fonda un club qui s'organisa  doucement et chercha à en fonder d'autres en France.

      

      

Mikinosuke Kawaishi (1899-1969)

      

    Il ne rencontra aucun succès puisque, en 1941, il n'y avait encore que quatre clubs en France. Au cours de ses nombreux voyages dans divers pays, le Maître Kawaishi put constater que le judo que l'on enseignait ne s'adaptait pas au milieu et semblait dépaysé, nulle part, le Judo ne rencontrait le succès auquel il avait droit.

      

     Son expérience en Europe lui donna l'idée de créer une méthode d'enseignement répondant aux nécessités du milieu. Cette méthode, destinée aux européens, est   contenue et enseignée dans plusieurs pays sous le nom de "Méthode Kawaishi". Il n'y a pourtant aucunes différences fondamentale avec le Judo pratiqué au Japon, le maître Kawaishi étant lui-même gradé 7e Dan du Kodokan.

      

   Les seules différences ont pour but de faciliter l'entraînement des débutants. En supprimant   l'obligation d'apprendre les noms japonais de chaque prise, en classant les mouvement par catégorie pour mieux les retenir, le Maître Kawaishi permit à des milliers d'adeptes de connaître les joies saines du Judo.



      

Méthode Kawaishi


      

 La méthode de  Judo mise au point par Maître Kawaishi divise les techniques de Judo en  deux parties fondamentales : Technique du Judo debout et Technique du Judo au sol

      

      1) Technique  du Judo debout

      

             Les techniques du Judo debout sont constituées uniquement de projection (Nage Waza). Ces projections sont réparties en plusieurs catégories :

 

                - Lancements de jambe (Ashi Waza) : 15 mouvements

 

                - Lancements de hanche (Koshi Waza) : 15 mouvements

 

                - Lancements d'épaule (Kata Waza) : 6 mouvements

 

                - Lancements de bras (Te Waza) : 9 mouvements

 

                - Sacrifices (Sutemi Waza) : 15 mouvements

      

      2) Techniques  du Judo au sol

      

     Les Techniques du Judo au sol sont divisées en plusieurs catégories :

 

                - Immobilisations (Katame Waza) : 17 mouvements

 

                - Strangulations (Shime Waza) : 29 mouvements répartis en 2 séries

      

                - Luxations des bras (Ude KwantsetsuKwantsetsu Waza) : 25 mouvements répartis en 5 positions

 

                - Luxations des jambes (Ashi KwansetsuKwansetsu Waza) : 9 mouvements

 

                - Luxations du cou (Kubi KwansetsuKwansetsu Waza) : 6 mouvements

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18 juillet 2008

maître jigoro kano


 




un des premiers katas

Le but final du Judo est d'inculquer à l'homme une attitude de respect pour le principe de l'efficacité maximum, du bien-être, de la prospérité mutuelle et de le conduire à observer ces principes. (Jigoro kano)

galerie de photo de jigoro kano

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l'âge mûr

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la famille kano

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lieu de naissance du
judo

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               kodokan actuel                                                                        

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les leçons de kano

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kano et 7 maitres du jujitsu


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jigoro kano et les femmes judokas

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jigoro kano à new york

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avec roosevelt


18 juillet 2008

les fondamentaux du judo

La pratique du judo nécessite un ensemble d’éléments fondamentaux et indissociables.

Le dojo

C’est le lieu de pratique. Espace d’étude et de travail, il isole les pratiquants de l’agitation extérieure pour favoriser la concentration et la vigilance, et permet l’organisation de la séance de judo. Au-delà de sa simple existence physique, le dojo est un lien mental et affectif qui unit les pratiquants.

La tenue

Le judogi blanc du judoka est sobre et résistant. Identique pour tous, il marque l’égalité devant l’effort et le travail dans le processus permanent d’apprentissage.

Le professeur

Il est le garant du processus de progression dans lequel il est lui-même impliqué. Il guide l’apprentissage vers la maîtrise technique en s’appuyant sur les principes essentiels et les éléments fondamentaux du judo. Le professeur est un exemple.

Le partenaire

Le judo se pratique à deux partenaires. Le judoka tient compte de l’autre et s’adapte à sa diversité. Il respecte l’esprit de chaque exercice.

Le salut

Le salut est une marque formelle du respect du pratiquant pour le professeur, pour le partenaire, pour le lieu d’apprentissage, pour l’espace de combat. Il ouvre et il ferme chaque phase essentielle de la pratique.

La chute

Aucune projection de judo n’est possible sans un judoka pour l’effectuer et un autre pour la subir. L’acceptation et la maîtrise de la chute sont nécessaires au judoka pour garantir son intégrité corporelle mais aussi ses progrès futurs. La chute est une épreuve mentale aussi bien que physique.

Les bases techniques

L’efficacité du judoka se construit sur l’apprentissage approfondi de postures, de déplacements, d’actions de création et de maintien du déséquilibre du partenaire, de formes techniques fondamentales, de facteurs dynamiques d’exécution. Ce socle commun de connaissances et d’habileté permet à chacun d’élaborer par la suite sa propre expression du judo.

Le randori

Le randori organise la rencontre de deux judokas dans une confrontation dont la victoire ou la défaite n’est pas l’enjeu. L’expérience répétée du randori permet l’acquisition du relâchement physique et mental dans le jeu d’opposition, la mise en application dynamique des techniques acquises, l’approfondissement de la perception dans l’échange avec le partenaire, la compréhension et la maîtrise des différents principes d’attaque et de défense. Il est pratiqué dans une perspective de progression.

Le shiai

Le shiai organise la rencontre de deux judokas dans une confrontation dont la victoire ou la défaite est l’enjeu. Il se pratique au club comme à l’extérieur, contre un partenaire habituel ou contre un judoka inconnu, en fonction des règles prédéfinies qui permettent de juger qui l’emporte. Il n’est pas l’aboutissement de la pratique du judoka. L’expérience répétée du shiai permet l’accession à la dimension tactique et psychologique du combat. Le shiai est une épreuve de vérité, un test mutuel d’ordre technique, physique et mental.

Le kata

Le kata est un procédé traditionnel de transmission des principes essentiels du judo. Il consiste à mémoriser un ensemble de techniques fixé historiquement et à exécuter cet ensemble de façon précise en harmonie avec le partenaire. La forme bien maîtrisée doit permettre l’expression du combat, l’engagement total sur le plan mental et physique des exécutants. Outil de stabilité et de permanence, le kata est un lien entre tous les pratiquants d’aujourd’hui et avec ceux qui ont précédés.

Le grade

Le grade est le symbole d’une progression globale du judoka sur le plan mental (shin), technique (gi) et physique (taï).

La ceinture en est la marque visible, la ceinture noire manifeste l’accession à un premier niveau significatif dans cette progression. Le judoka parvenu au niveau requis doit préparer l’examen de passage de grade suivant : le grade est une reconnaissance et une responsabilité.



Son enseignement s’articule autour de cinq points
majeurs :


Faire attention aux autres

Prendre des initiatives

Agir avec conviction


Savoir s’arrêter à temps

Ne jamais perdre courage.

En définitive, le judo marie les avantages d'une pratique sportive exigeante - avec notamment l'apprentissage très précieux de l'art de la chute - et une démarche de type plus spirituelle où l'on prend progressivement conscience de ses forces et de ses faiblesse.

Une véritable école de la vie !!

18 juillet 2008

le code moral au judo


quand on rentre dans un dojo, en dehors du tatami, on trouve la photo de JIGORO KANO et bien sûr le code moral du judo (et du jujitsu)

ce code fait partie de la "carrière" du judoka dés son entrée dans le dojo et dés sa petite enfance et il l'accompagnera tout au long de son sport




code_moral





code_moral_1




La politesse

Si la politesse n'est que conventionnelle, elle n'a qu'une valeur limitée et superficielle. Mais pour le Samourai, le chevalier, elle est d'abord l'expression de sentiment profond, d'égard pour les autres, de modestie pour soi. Elle traduit la tendresse humaine, son désintéressement, son respect pour la valeur ou la faiblesse d'autrui. La codification des gestes du cérémonial de la politesse constitue l'étiquette qui cadre la vie. Cette étiquette enseignée dès le plus jeune âge, permet de discipliner et rend possible les rapports sociaux. Dans les Dojo où cette étiquette est indispensable, elle a la même utilité.


Le courage

Esprit d'audace et d'endurance. Confucius définit ainsi le courage:"Sachant ce qui est juste, ne pas le faire démontre l'absence de courage. Donc, le courage est de faire ce qui est juste".
Courir toutes sortes d'aventures désordonnées, s'exposer sans raisons justes, n'est pas de la bravoure."C'est le propre du vrai courage de vivre quand il faut vivre, et de mourir seulement quand il faut mourir", disait un Maître de sabre.
Un homme vraiment brave garde toujours sa sérénité et sa lucidité. Dans les catastrophes, les dangers, les souffrances, la mort, il garde la maîtrise de soi.


La sincérité

Confucius affirmait :"La sincérité est la fin et le commencement de toutes choses, sans la sincérité, rien n'existerait." L'idéogramme qui signifie sincérité est une combinaison de "Parole" et de "Perfection". Le Bushido tient le mensonge ou l'équivoque pour une égale lâcheté.

L'honneur

Fidèle à la parole donnée. Ayant, par avance, donné sa vie, le Samourai, le chevalier, n'existe plus que par sa valeur, la noblesse de son esprit, la dignité de son état. Le terme honneur exprime cette existence spirituelle.
Toute atteinte à l'intégrité de cet état, donne un sentiment de honte, surtout si elle est due à un écart de conduite. Le sens du déshonneur est ainsi un stimulant pour corriger sa conduite. Au Japon, les enfants sont élevés avec un sentiment aigu de l'honneur, leurs parents manifestent eux mêmes un attachement plus grand à l'honneur qu'à la vie.


La modestie

Comme toute les autres bases du Bushido, la modestie a ses véritables racines dans la sincérité et la vérité. Une modestie, qui n'est qu'une forme extérieure de la politesse, ou une habileté pour se concilier l'opinion, n'est pas la véritable modestie. Une fausse modestie peut être une des formes les plus dangereuse de la vanité ou de la peur.
L'homme vraiment modeste ne désire pas s'abaisser, mais simplement s'apprécier, selon la vérité et la justesse, avec sincérité et honnêteté. La vanité aime plastronner, même si elle proclame une valeur irréelle ou médiocre. Celui qui dit :" je suis modeste", cesse de l'être à cet instant précis. Le culte de la modestie consiste donc, à être conscient de l'immodestie et de la propension à affirmer, à soi-même et aux autres, des valeurs inexistantes ou embryonnaires. Enfin, il est important de savoir apprécier, respecter et aimer les autres et les prendre pour référence.
Il convient d'être particulièrement attentif à la stature du Maître qui accepte de nous enseigner le Judo. L'admiration, la gratitude, la confiance engendre la véritable humilité.


Le respect

Sans modestie aucun respect n'est possible, sans respect aucune confiance ne peut naître. Sans confiance aucun enseignement ne peut être donné, ni reçu.


Le contrôle de soi

Pour un Samouraï, laisser paraître ses émotions sur le visage ou dans ses gestes est un manque de virilité. Un homme doit contrôler et dominer ses affections les plus naturelles. Le calme, le comportement, l'égalité de l'esprit et du coeur, ne doivent être troublés et dominés par aucune passion. Les plus grands drames sont vécus dans le silence. Nul ne voudrait attrister son prochain avec ses propres peines. Quand un homme ou une femme sentent leur esprit ou leur coeur agité et troublé, le premier et instinctif mouvement de pudeur est de pas le manifester. Un jeune Maître disait: "Sens-tu le tréfonds de ton âme remué par de tendres pensées? C'est le moment où la semence germe. Ne le dérange pas en parlant, mais laisse l'oeuvre s'accomplir tranquillement dans le calme et le secret".
Celui qui exprime avec abondance de paroles ses sentiments ne sont ni profonds ni sincères.
Chez le Samouraï, le rire établit l'équilibre rompu, il est le contrepoids à la douleur ou à la colère. La répression des sentiments et des passions ainsi fermement exigée et maintenue, accumule une grande quantité d'énergie. Cette puissante énergie trouve son expression dans l'action, mais une issue de sûreté est donnée par la sensibilité esthétique et l'expression poétique. La perfection de la maîtrise réside dans l'équilibre entre la contention des passions égoïstes et la libération des nobles élans de la nature humaine, purgée de ses étroitesses.


L'amitié

L'amitié est peut être le plus pur des sentiments humains. Vierge de passion, elle est sans doute une des formes les plus altruistes de l'amour. Fondée sur la compréhension, l'estime et la confiance mutuelle, elle permet les échanges humains les plus élevés.
Pour que cette amitié soit authentique, l'homme doit vivre selon les principes du Bushido.

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LA POLITESSE … C’EST LE RESPECT D’AUTRUI



La politesse qu’est-ce que c’est ?

Être « poli », c’est être net, sans aspérités, comme la pierre polie par rapport à une pierre naturelle. Celui qui est poli connaît et applique les règles de comportement qui le rendent agréable, comme une pierre polie dans la main. Mais comment connaît-on ces règles ? On les apprend le plus souvent en famille, et aussi à l’école, au dojo. On les devine aussi, car elles ne sont pas toujours dites.


les règles de politesse

- Marquer une attitude de respect
- Ne jamais élever la voix pour parler, même quand on veut se plaindre.
- Ne pas gêner les autres par notre comportement ou notre tenue.
- N’insulter personne.
- Connaître et respecter les règles des lieux où on se trouve.

Pourquoi être poli ?

Parce que c’est la seule façon d’entrer en contact avec les autres.  Dans le temps, on disait des règles de politesse que c’était les règles du « savoir-vivre ». C’était une jolie expression. La politesse, c’est savoir vivre
avec les autres.

La politesse prépare à autre chose

C’est vrai, la politesse nous donne l’apparence de certaines qualités qu’on n’a pas encore forcément. On peut dire « merci » sans éprouver réellement de la gratitude, ou « excusez-moi » sans se sentir en faute. Mais c’est une discipline et cette discipline est nécessaire pour faire des choses avec les autres. Et à force, on finit par se rapprocher des qualités qui se cachent derrière ces règles de politesse, des qualités qui sont la seule chose qui importe vraiment.

Le salut, une règle de politesse utile.


Il n’est pas toujours facile d’aller faire un combat avec quelqu’un. Quand on est secoué, on s’enflamme, on s’énerve, on se sent traversé par des émotions fortes, agressives. Il arrive qu’on prenne un coup sur un geste maladroit !  Au dojo tout commence et tout finit toujours dans le silence et par le salut. Cela rend les choses plus faciles.

(judo magazine)


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l'amitié c'est le plus pur des sentiments...


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Stéphanie et moi



Les mots de l’amitié :


- générosité,
- respect,
- découverte,
- communication,
- partage,
- joie.


L’amitié c’est …

- Le plaisir d’aimer ses amis et d’être aimé par eux.
- Un sentiment, mais aussi une responsabilité.
- Une motivation pour devenir meilleur.
- Savoir partager les bons moments mais aussi ceux qui sont moins agréables.
- Savoir être là pour ceux que l’on aime.
- Recevoir et donner.
- Souffrir parfois, mais vivre les meilleurs moments de la vie.

Être un ami, une qualité


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Stéphanie, Marcel et moi



Peut-être te demandes-tu ce que l’amitié vient faire dans le code moral.


Après tout, l’amitié, c’est d’abord un sentiment simple, celui qui nous rapproche de nos camarades préférés, pas un exploit ! Mais c’est que l’amitié n’est pas si facile, du moins l’amitié vraie et pure. La capacité d’être un véritable ami devient une grande qualité et ce n’est pas pour rien qu’elle est à la fin de la liste du code moral du judo : car l’amitié se nourrit de toutes les autres qualités morales. Elle a besoin de politesse, de courage, de sincérité, de contrôle de soi, d’honneur, de modestie, de respect, pour être vécue à la bonne hauteur. Aimer ses amis pour eux-mêmes

Être un ami, ce n’est pas simplement se réunir, avoir un groupe, pour s’amuser ou ne pas être tout seul, mais c’est avoir une véritable relation avec celui que l’on aime bien. Cela veut dire, apprendre à le connaître, communiquer avec lui, compter sur lui et compter pour lui. Pour cela, il faut apprendre à aimer vraiment les gens. Cela demande de la générosité et de la patience et le goût de découvrir vraiment les autres. Ainsi, on apprend à faire la différence entre ceux qui savent plaire aux autres, mais sur lesquels il ne faut pas compter, et ceux qui – parfois moins charmeurs – sont réellement de vrais amis.

Progresser par l’amitié

Il arrive que l’on soit jaloux, envieux, possessif avec nos amis. Parfois, désagréable ou de mauvaise foi. Ce n’est pas une bonne façon d’être un ami et on ne peut pas se faire apprécier beaucoup de cette façon ! Il faut montrer des qualités humaines, « être à la hauteur » pour être un ami vrai. Par exemple, il faut avoir le courage de dire ce que l’on pense à un ami qui se trompe (à notre avis), du contrôle de soi pour ne pas dire des choses blessantes quand on est énervé, le sens du respect des autres pour pouvoir estimer nos camarades pour leurs qualités. C’est dans ces conditions seulement que l’on peut être récompensé par la joie d’une grande amitié. Bien sûr, l’amitié fait parfois souffrir, parce que l’on est déçu ou troublé par quelque
chose, mais la vie serait très vide et très triste sans elle ! Et la force d’une grande amitié, c’est de nous inciter à devenir un meilleur ami, c’est-à-dire plus juste, plus humain, plus généreux, plus sensible aux autres.

Le judo une école de l’amitié !

Le judo est un moyen pour progresser dans nos qualités : on devient plus courageux, plus patient, plus contrôlé, grâce aux exercices du judo et ce sont des qualités précieuses pour être un meilleur camarade. Et en judo, on travaille et on lutte avec les autres, ce qui nous permet de faire de nombreuses et très solides amitiés. Quand on a fait des combats ensemble, on se connaît bien ! Et on s’aime mieux.

(judo magazine)



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sans respect, aucun confiance ne peut naître



Les mots du respect :


- politesse,
- admiration,
- savoir regarder,
- comprendre,
- se mettre à la place,
- reconnaître la valeur.

Le respect c’est …

- Reconnaître la valeur des autres et le manifester dans notre attitude.
- Être poli, et dire notre respect par notre politesse.
- Être modeste pour mieux pouvoir admirer.
- Savoir voir dans les adversaires, les partenaires, d’autres « nous-même ».
- Ne pas penser qu’à soi, se mettre à la place des autres.

Savoir regarder les autres

Avoir pris l’habitude de s’intéresser aux autres, c’est la seule façon de comprendre que les autres ont des qualités qui les rendent respectables. L’attitude généreuse d’un ami qui ne cherche pas à tirer la couverture à lui, la gentillesse d’une vieille dame dont la vie n’est pas facile, ce sont des choses respectables, et pour le voir il faut savoir bien regarder les autres. Et ne jamais oublier que, nous aussi, nous sommes « regardés ».

Admirer

Le respect, c’est une forme d’admiration. Pour admirer, il faut apprendre « à se mettre à la place », et s’interroger sur soi-même. Est-ce que j’aurais fait pareil à sa place ?  On regarde les autres, et l’on admire ce qu’ils font de bien. Voilà le respect. Ce n’est pas forcément de l’amitié, mais c’est la reconnaissance qu’il y a quelque chose de bien qui mérite qu’on le reconnaisse et qu’on le manifeste dans notre attitude.

Se comporter avec politesse

Manifester son respect, c’est être poli. Une politesse qui n’est pas mécanique, comme celle d’un perroquet qui dirait « merci » sans rien ressentir. Être poli par désir de montrer du respect, de dire que l’on comprend et que l’on admire. Qu’on trouve de la valeur à l’autre. Le respect est un beau sentiment, essentiel à la vie.

Le judo est une discipline où la politesse, mais aussi le respect, sont essentiels. Il n’est pas trop difficile d’apprendre à respecter le professeur et nos partenaires d’entraînement, mais il est parfois plus difficile de ressentir et d’exprimer son respect de l’adversaire. Pourtant, c’est là où c’est le plus important ! Celui qui manifeste son énervement, son agressivité déplacée pendant un combat ou au moment de saluer, se dévalorise aux yeux des autres et prouve qu’il n’a pas compris le judo. Un adversaire fort, c’est un judoka qui a travaillé et qui, par son travail, nous aide à progresser nous-même. Il est essentiel de savoir le reconnaître et de montrer notre respect pour cela. Gagnants ou perdants, les plus grands champions savent sa saluer et parfois s’enlacer

avec beaucoup de chaleur et d’un évident respect l’un pour l’autre. C’est le bon exemple.

judo magazine


18 juillet 2008

a chaque age son judo

le judo et les enfants


Par une pédagogie adaptée, il est un des meilleur moyens d’expression pour les enfants dès l’âge de 4 ans. Il est même recommandé par le corps médical.

La pratique du judo est adaptée à toutes les tranches d’âge et de morphologie.

La relation avec son partenaire est fondamentale : l’échange, le partage, la collaboration, l’émulation et la progression sont liés.

Le judo permet aux enfants de s’exprimer pleinement dans un contexte ludique.

Il canalise leur énergie et renforce leur caractère. Le judo ignore les différences et permet une pratique pour tous.


BABY-JUDO (4-5 ans, filles et garçons)

Activité d’éveil corporel pour les 4-5 ans, comprenant 3 axes pédagogiques :

locomotion, équilibration et préhension L’apport en termes de concentration et de sociabilisation de l’enfant
est lui-aussi non négligeable.

A cela s’ajoute l’étude progressive et ludique des « brise-chutes » (Ukemis : techniques pour chuter sans se faire mal).

Le baby judo a comme finalité pour l’enfant de :
- Faciliter ses futurs apprentissages du judo, mais aussi des activités sportives et artistiques,
- Le prédisposer à de futures relations sociales de qualité,
- Contribuer à son développement physique et intellectuel.

Le baby judo c’est :

- Inciter l’enfant à explorer librement et s’adapter dans un contexte convivial, attrayant, varié.

- L’accompagner vers la maîtrise d’habiletés motrices fondamentales : l’équilibration, la locomotion, la préhension au travers de pratique multiformes.

- Proposer initialement à l’enfant des activités respectant son besoin de réaliser seul pour l’amener progressivement vers une pratique qui l’implique dans des interactions par deux, de coopération essentiellement et aussi d’opposition.

- Enseigner des règles de « savoir être » en groupe, identifiées dans un code « des bonnes conduites » qui préfigurent le code moral du judo dans le but d’amener l’enfant à une meilleure acceptation de l’autre et établir un climat relationnel de confiance.

L’ensemble des situations d’apprentissage solliciteront de manière privilégiée l’entraide, la réalisation commune, la complicité et le partage.

 



 



JUDO EDUCATIF (6-10 ans, filles et garçons)

A partir de 6 ans et plus.

Début de l’apprentissage ludique des programmes de base de la « Méthode Française d’Enseignement du Judo ».Le Judo canalise alors l’enfant, lui fait prendre confiance en lui, et contribue àélargir son cercle d’amis. Il prend goût au sport et apprend à se connaître.

L’apprentissage du judo s’appuie sur un code moral qui véhicule des valeurs fondamentales qui s’imbriquent les unes dans les autres pour édifier une formation morale universellement reconnue. Le respect de ce code est la condition première, la base de la pratique du judo.

L’apprentissage de techniques de judo, au sol (pour retourner et immobiliser son partenaire) et debout (pour projeter le partenaire) constitueront la trame spécifique de l’enseignement des petits sportifs, après avoir acquis les fondamentaux du "savoir chuter".


JUDO DE COMPETITION OU DE LOISIR (dés 11 ans, filles et garçons)

A partir de 11 ans

possibilité de participer aux « championnats officiels », avec différents niveaux de sélection (niveau départemental, puis régional.

A partir de 13 ans s’ajoutent les « Inter-régionaux ».

A partir de 15 ans, il existe un niveau national).

Basé sur l’utilisation de la force de l’autre, le Judo apprend à se surpasser et donne confiance en soi. L’adolescent se maîtrise mieux.

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18 juillet 2008

judo et enfants et adolescents

5 BONNES RAISONS DE FAIRE DU JUDO

POUR L’ENFANT ET L’ADOLESCENT


1/ Le passage de l’imaginaire au réel.


« Ils prennent conscience qu’ils ne sont pas invincibles ».

Au quotidien, les enfants de 4 à 6 ans s’identifient aux héros des dessins animés ou des livres.

Par la découverte d’une activité d’affrontement, ils apprennent à franchir le pas entre le réel et
l’imaginaire. Ils prennent conscience qu’ils ne peuvent plus s’identifier à ce héros tout puissant qui peut
battre tout le monde…

En bref, que ce héros invincible n’appartient pas au monde réel !

La chute indolore du 3ème étage est finalement impossible quand on sent l’impact d’une chute de sa propre
hauteur. Cet apprentissage conduit aussi à envisager la défaite, à détruire des fantasmes, à comprendre qu’il y a toujours quelqu’un de plus fort que soi.

2/ La transmission de rituels au fil des générations.

« L’attachement aux racines et aux rituels ».

En Judo, l’attachement à des racines et à des rituels communs attire beaucoup les jeunes
et les adultes, car de nos jours, nous assistons à une quête d’identité, de racines et de références.

Le Judo reconnaît son maître fondateur (Maître Jigoro Kano) et impose dans son enseignement le respect
du « Code Moral » et la transmission des rituels. L’histoire est inculquée au même titre que la
technique. Les élèves les plus avancés dans la pratique sont considérés comme des « exemples »,
gage de la confiance qu’on leur accorde, quel que soit leur âge.

3/ Un cadre avec des règles.

« Des rites qui créent des repères de temps et de valeurs ».

La pratique du Judo fixe des repères et des limites.

Le lieu (le « Dojo ») et l’heure de pratique, la hiérarchie des grades, les devoirs de saluer son professeur et ses partenaires, l’obligation d’effectuer un cours du début à la fin sont autant de règles codifiées qui cadrent l’activité.

Dans le club de judo, la remise de grade respecte des rituels et ponctue les progrès effectués.

Ces notions sont stabilisantes, car si l’enfant peut parfois mal supporter ce genre de
contraintes dans la vie quotidienne (parce qu’elles sont trop strictement imposées ou trop peu
clairement énoncées), il a cette fois-ci choisi et adhère aux règles qui régissent la pratique du Judo !

4/ Parole d’adulte.

« Le professeur transmet».

Les enseignants de Judo sont des « éducateurs sportifs diplômés (Brevet d’Etat) » qui ont
un message à transmettre.

La parole d’un adulte qui sait ce qu’il veut sécurise les personnes qui vivent en permanence avec des proches socialement et affectivement en difficulté, qui ne savent pas toujours ce qu’ils veulent pour eux-mêmes et pour leur progéniture.

5/ Une agressivité dans les règles.


« Ne pas confondre violence et agressivité ».

Les sports de combats sont faits pour exprimer l’agressivité dans un cadre donné sans aller au bout de l’acte. Il ne faut pas confondre violence et agressivité. 

La violence est une expression de l’énergie humaine que l’on transcode socialement, et peut amener à la délinquance.

On ne peut pas affirmer que la pratique des arts martiaux est un remède miracle à cette expression et interprétation de l’agressivité. Néanmoins, la pratique du Judo crée l’opportunité de rencontrer des personnes qui influent sur les comportements, et aussi développe une confiance en soi qui permet de mieux gérer les agressions extérieures.

TEXTE tiré de « H.S KARATE BUSHIDO / N°6 ». D’après les auteurs : Mme Varrot et
M. Rolland, psychologues spécialisés dans les comportements des enfants et adolescents

18 juillet 2008

la découverte

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avant de découvrir le côté pratique du judo, il faut connaître JIGORO KANO, le maître celui sans qui le judo n'existerait pas, pour le connaître cliquez sur sa photo

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maintenant que vous savez qui est JIGORO KANO, je vous conseille de cliquez sur l'image suivante pour connaître l'histoire du judo et du jujitsu

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maintenant que vous êtes incollable faisons la route ensemble au judo

 

On pratique le judo dans une salle appelée DOJO sur un tapis qui s'appelle TATAMI.

la plupart des tatamis mesurent un mètre sur deux. La mousse agglomérée a généralement remplacé la paille tressée d'autrefois. Au niveau des sensations, cela ne change pas grand-chose. Ce tatami doit amortir la chute et proposer une surface ni trop rugueuse, ni trop lisse pour permettre les balayages mais éviter les glissades.

on pratique le judo ou le jujitsu en kimono appelé JUDOGI, c'est un vêtement constitué d'une veste et d'un pantalon en coton épais, la veste est maintenue par une ceinture correspondant au grade du judoka.
On ne marche pas en chaussure sur le tapis, on est pieds nus et quand on sort du tatami on peut porter des chaussons qui s'appellent des ZORI


kimono







zori

ceinture


ceinture de judo et de jujitsu 

(cliquez sur l'image pour en savoir plus)

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Il y a plusieurs couleurs de ceinture

Blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron, noire(1e dan au 5e dan), rouge et blanche (6ème ou 8ème dan) et rouge (9ème et 10ème dan)
il existe également des ceintures intermédiaires (blanche-jaune, jaune-orange, orange-verteorange-verteorange-verteorange-verte, verte-bleue, violette) pour faire patienter les judokas trop jeunes.

Les grades (ceintures) sont décernés pour la vie. Jusqu'à la ceinture marron c'est l'enseignant qui valide les grades de ses élèves à partir de la ceinture noire, les grades sont décernés par un organisme de délivrance des grades

La ceinture :

Si votre ceinture est issue d'un rouleau il se peut qu'elle s'effile aux extrémités.
Brûler les bouts de la ceinture afin de les stopper

Votre ceinture se défait sans arrêt
Après avoir fait le nœud habituel, placer les extrémités gauche et droite de la ceinture entre le premier et le deuxième tour de taille respectivement à gauche et à droite. Il est théoriquement impossible  que le nœud se défasse de lui même.


 

 

 

les sandales (zori)

le tatami sur lequel on roule, on tombe et où l'on s'affronte doit être parfaitement propre. On veillera à ne jamais fouler cette surface avec des chaussures. Le judo se pratique pieds nus ! et pour ne pas salir les pieds entre les vestiaires et la salle, il vaut mieux prévoir une parie de sandales !

 


 

le kimono

(cliquez sur l'image pour en savoir plus)

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Le kimono du judo s'appelle le judogi. Il se compose de la veste (uwagi), du pantalon (zubon) et de la ceinture (obi). Le judogi est blanc pour représenter la pureté. La jupe de l'Uwagi s'appelle suso, les revers eri et les manches sode.


lors de l’achat du judogi, prenez garde à ne pas acheter par erreur un kimono de Karaté car il n’est pas conçu pour résister aux « tractions » multiples du judo.

• PREVOYEZ TOUJOURS UN RETRAIT AUX PREMIERS
LAVAGES
(de manière schématique, les manches devront, après
retrait, arriver au niveau des poignets, le pantalon aux chevilles
et la « jupe » à mi-cuisse).

Ne lavez jamais par la suite le kimono à plus de 30 c° et n’utilisez pas de sèche-linge. Pour les enfants les plus jeunes, veillez à ce que le pantalon soit muni d’un élastique autour de la taille !

Enfin ,faites attention à la ceinture car certaines peuvent déteindre

 

Le pantalon :

Il se peut que votre pantalon soit trop long.
Monter le pantalon aussi haut qu'il faudra pour ajuster la longueur du pantalon puis rouler le haut du pantalon jusqu'à la taille.

Il se peut que le cordon de votre pantalon se désenroule.
Enrouler le cordon dans le pantalon à l'aide d'un épingle à nourrice de façon à obtenir une boucle autour de la taille comme le début de la  mise en place de la ceinture.

18 juillet 2008

et si je faisais du judo

vous vous dites, je suis super débutant et le judo c'est un sport dur, dangereux, on peut se blesser, c'est pas pour moi, VOUS AVEZ TORT !!!

les arts martiaux sont un anti-stress par excellence dont la pratique régulière aide à l'oubli des tracas de la vie quotidienne, avec la prise de conscience d'être à part entière une personne différente ayant confiance en soi.

des enseignants diplômés d'état vous aideront à acquérir des gestes qui vous permettront en toutes circonstances de vous sentir plus sur de vous.

toutes ces techniques vous seront proposées et pratiquées dans une ambiance conviviale et une bonne humeur que vous ne manquerez pas d'apprécier !

JU  veut dire SOUPLESSE et DO veut dire LA VOIE
JUDO signifie donc LA VOIE DE LA SOUPLESSE


Loin des clichés le judo n'est pas un sport traumatisant. Au contraire ! il enseigne des techniques pour éviter de se faire mal dans toutes sortes de situation.
c'est d'ailleurs ce qui rends sa pratique si précieuse tout au long de la vie.

Au niveau amateur le judo est surtout victime d'idées reçues, notamment celle qui veut que les chutes répétées fragilisent la colonne vertébrale.

Retenez que le judo se pratique à tous les âges de la vie !


pour les plus jeunes, la découverte de l'activité peut se faire par des cours de baby judo où l'on apprends surtout à tomber sans se faire mal et à s'imprégner déjà des règles élémentaires de discipline à travers des gestes simples comme le salut.

plus tard on organisera des petits affrontements comme le randori en privilégiant la technique à la force !

au judo les notions de défaite et victoire n'ont pas cours, le grand tombe volontiers face au petit, le garçon devant la fille, le vieux devant le jeune, le fort devant le faible, sans que cela prête à des réactions d'orgueil.

cet état d'esprit accompagnera la personne tout au long de sa vie sportive et se reflète dans une attitude fair-play qui caractérise le judoka !

il permet à chacun de s'épanouir sans distinction de sexe, d'âge, de poids ! tout le monde trouve un kimono à sa taille !

ce sport développe aussi le côté relationnel. On s'entraîne ensemble dans une ambiance propice au partage et à l'épanouissement !
les plus turbulents découvrent comment canaliser leur énergie, les plus timides sortent peu à peu de leur réserves, les plus dissipés s'inspirent de vertus comme l'attention et la persévérance. ces victoires là n'ont pas besoin de médaille !

le judo ne se veut pas seulement un sport mais aussi une école de vie réglementée par une série de principes et des valeurs morales qui participent à une pratique saine et sans risque !

si vous décidez de commencer le judo, faites le tour des clubs de votre ville, demandez à faire une séance d'initiation, venez voir des entraînements, posez des questions...on vous prêtera bien volontiers un kimono !

quelques conseils que je peux vous donner, fuyez :

- les dojos sales
- les profs qui sont plus militaires que prof (on est là pour le plaisir pas à l'armée)
- les cours où on rigole plus qu'on apprends (même si on est là pour s'amuser, on est là aussi pour apprendre et on peut apprendre en riant !)
- les cours où on fait plus de combats que de technique
- les profs qui privilégient plus la compétitions (chacun doit être libre d'en faire ou pas)
- les profs qui vous promettent la lune, que vous serez un champion en quelques temps, le judo est un sport super mais il faut quand même de l'entraînement !

voilà de quoi vous donner envie de faire du judo !

vous pouvez cliquer sur les images suivantes pour en savoir plus :

 

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18 juillet 2008

je débute au judo

vous avez décidé de faire du judo ou de jujitsu et vous ne savez pas comment cela se passe ? PAS DE PROBLÈME, voyons cela ensemble !


d'abord pour vous inscrire au judo(jujitsu c'est pareil) il faut vous trouver un club

quand c'est fait, vous pouvez sans problème faire une initiation, on vous prêtera un kimono, venez voir comment se passe un cours !

une fois le club choisi (on n'est pas obligé de rester dans un club à vie, on a le droit d'en changer !),

on va payer sa licence et son inscription (licence pour la fédération de judo/jujitsu, cotisation pour le club), on fournit son certificat médical (obligatoire), on peut achèter  un passeport, on le  fera remplir par le médecin et on fournira aussi un certificat médical sur une feuilleon y ajoutera apte à la pratique de la compétition de judo/jujitsu.

 

 

 

 

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passeport pour les jeunes

 

 

 

 

on achète un kimono (on peut l'acheter au club, parfois ils en vendent neufs ou d'occasion), et si on commence on se munit d'une ceinture blanche.

si on est une femme, on n'oublie pas de mettre un tee-shirt car un kimono ne ferme qu'avec la ceinture alors si on veut pas affoler les judokas masculins on ne l'oublie pas !!!!!!!

on enlève ses bagues (trop dangereux), on met une élastique pour attacher les cheveux, on n'oublie pas de couper ses ongles, un soutien gorge de sport pour les femmes c'est mieux !

on ne marche pas avec des chaussures sur le tapis, et en dehors du tapis on ne doit pas rester pieds nus à cause des microbes qu'on peut ramener sur le tatami (mycoses), donc on utilise des tongs, zoris, sandales ou autres.....

on n'oublie pas sa bouteille d'eau et on n'oublie pas de boire très très important  !

ça y'est vous avez tout, vous êtes prêts !

PAS DE PANIQUE, il y aura toujours des plus gradés (on les appelle des confirmés) qui pourront vous aider, vous accompagner !

en général, on se tutoie, et on oublie très vite les différences d'âge !

avant de monter sur le tapis, on enlève ses sandales et on salue le tapis, au début ça fait drôle, et puis si on oublie c'est pas grave après cela devient une habitude !

on se met en ligne, de la couleurs la plus clair à la plus foncée (blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron, noire), on s'agenouille devant le prof et on salue

après commence l'échauffement, au début ne forcez pas trop, surtout si vous n'avez jamais fait de sport, ne vous inquiétez pas de votre niveau, vous êtes là pour apprendre avec plaisir pas pour faire les jeux olympiques !

ne vous souciez pas des autres, ils sont peut être plus jeunes, ou d'anciens sportifs ou ils ont l'habitude des entraînements, mais le principe est de faire du sport ensemble !

si vous avez peur de faire certains exercices pas de panique, le prof est là pour vous mettre en confiance, essayez plus tard et ne laissez pas un prof vous forcer !!! la peur n'a rien de honteux, ce n'est pas un signe de faiblesse bien au contraire

à la fin du cours comme au début, on se remet en ligne et on salue le prof, on dit au revoir au prof, on n'oublie pas de récupérer ses sandales et on va prendre une bonne douche !

cliquez sur l'image pour en savoir plus :

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18 juillet 2008

ceintures et grades

Les grades ceintures de couleurs :




 

   Grades   Noms    Couleurs    

  6 ème Kyu  Rokkyu  Blanche   

  Intermédiaire    Blanche – jaune      

  5 ème Kyu  Gokyu  Jaune  

   Intermédiaire          Jaune – Orange      

  4 ème Kyu  Yonkyu/Shikyu   Orange    

   Intermédiaire    Orange – Verte      

  3 ème Kyu  Sankyu  Verte    

   Intermédiaire  Verte – Bleu    

  2 ème Kyu  Nikyu  Bleu    

  1 er  Kyu  Ikkyu  Marron     

 Les ceintures intermédiaires sont décernées pour encourager les plus jeunes 

 

Les grades ceintures supérieurs : Dan

 

    Grades Nom Couleurs

  1er  Dan Shodan Noir 

  2ème Dan  Nidan Noir                       

  3ème Dan Sandan Noir                       

  4ème Dan Yodan Noir                      

  5ème Dan Godan Noir                      

  6ème Dan Rokudan Noir ou Rouge–Blanche      

  7ème Dan Sichidan Noir ou Rouge–Blanche    

  8ème Dan Hachidan Noir ou Rouge–Blanche   

  9ème Dan Kudan Noir ou Rouge                  

  10ème Dan Judan Noir ou Rouge                 

*11ème Dan Juichidan Noir ou rouge                   

*12ème Dan Junidan/Shihan Blanche large 

* Les 11ème et 12ème Dan ne sont plus utilisés.

Jigoro Kano et seul à avoir reçu la large ceinture blanche 12ème Dan à titre posthume.

 

 

LE SENS ET NIVEAUX DES DAN

 

SHODAN (1er Dan) : SHO est le début, ce qui commence. Votre corps commence enfin à répondre aux commandements et à reproduire les formes techniques. Vous commencez à saisir une certaine idée de ce qu’est l’Art Martial. Vous devez alors vous efforcer de pratiquer ou de démontrer, lentement si nécessaire, mais en vous attachant à la précision et à l’exactitude. Vous vous entraînez à devenir un débutant, non plus un simple invité dans le Dojo, mais un étudiant avec des responsabilités très réelles. Vous devez étudier les formes techniques de base et les principes physiques élémentaires jusqu’à ce que le mouvement soit automatique et ressenti comme naturel.


NIDAN (2ème Dan) : Au travail du 1er dan, vous ajoutez rapidité et puissance en même temps que vous démontrez une plus grande détermination mentale. Cela s’exprime chez vous par la sensation d’avoir progressé. Le jury doit ressentir ce progrès en constatant une clarté de la mise en forme et de l’orientation du travail. La puissance du mouvement doit être recherchée et développée. La réalité fonctionnelle de la technique doit être explorée et une compréhension de ce qui marche vraiment, et pourquoi, doit se développer.


SANDAN (3ème Dan) : C’est le début de la compréhension, l’entrée dans la dimension spirituelle de l’Art. La finesse, la précision et l’efficacité technique commencent à se manifester. Il devient alors possible de transmettre ces qualités. Vous devez développer une compréhension du principe de la discipline et commencer à sortir du cadre technique.

 

YONDAN (4ème Dan) : A ce niveau techniquement avancé vous commencez à entrevoir les principes qui régissent les techniques. Il vous devient possible de conduire plus précisément les pratiquants sur la voie. La forme technique doit être profondément raffinée en accord avec cette compréhension et vous devez sérieusement commencer à développer l’art d’instruire les autres. Vous devez comprendre votre responsabilité sociale.

 

GODAN (5ème Dan) : L’Art respecte les principes et l’esprit, commençant à se dégager de la forme, ne reste plus prisonnier de l’aspect extérieur de la technique. De nouvelles solutions techniques apparaissent en fonction des situations. Une complète spontanéité technique doit apparaître, qui n’est plus la technique mais ce qui sous-tend la technique. Il doit y avoir, à ce stade, une complète dédication à l’Art et une immense croyance sociale et spirituelle. Tout au long de ces années de pratique, votre compréhension physique, mentale et spirituelle doit progresser. Si vous cessez de vous entraîner sur un quelconque de ces plans, votre Art ne grandira plus. La qualité et l’intensité de votre pratique, les découvertes que vous faites chaque jour, cela a du sens. Vous devez travailler dur et découvrir la réponse par vous-même.

 

ROKUDAN (6ème Dan) : La technique est brillante, le mouvement est fluide et puissant. Il doit s’imposer comme une évidence à celui qui regarde. La puissance et la disponibilité physique comme la limpidité du mental s’unissent sans ambiguïté dans le mouvement et s’expriment aussi dans la vie quotidienne.

 

NANADAN (7ème Dan) : L’être se débarrasse de ses obscurcissements et apparaît sous sa vraie nature. Il manifeste son vrai soi. Libre de tout attachement, il éprouve la joie de vivre ici et maintenant.

 

HACHIDAN (8ème Dan) : Sans ennemi, il ne se bat pas. Sans entrave il est libre. Maître UESHIBA disait « en face de l’ennemi, il suffit que je me tienne debout sans rien de plus ». Sa vision englobe et harmonise la totalité. Mais rien ne s’arrête là. Même l’eau la plus pure peut pourrir dans une mare ; il ne faut jamais oublier l’esprit du débutant accomplissant son premier pas.

 

 

LES TITRES

 

RENSHI : Niveau minimum requis, 4ème Dan, qualifié pour l’enseignement technique. Excellente compréhension et compétence remarquable dans le domaine des arts martiaux.

 

KY OSHI: Deux ans minimum après avoir été promu au grade de 6ème Dan et au titre de Renshi. Connaissances approfondies des techniques et de la tradition des arts martiaux. Avoir fait preuve de la qualité de sa technique et de sa méthode d’enseignement.

 

SHIHAN : Niveau minimum requis 7ème Dan, Kyoshi. Le terme de Shihan signifie « chef instructeur ».

 

HANSHI : Niveau minimum requis 8ème Dan, le titre de Hanshi et être âgé d’au moins 50 ans. Posséder un caractère et une moralité exceptionnels. Qualité reconnue de chef et contributions aux arts martiaux. Excellente compréhension des techniques, de l’histoire et de l’esprit du Budo.

 

MEIJIN : Niveau minimum requis 10ème Dan. Titre décerné par un jury spécial d’examinateurs. Le terme de Meijin signifie « Grand Maître ».

 

SOKE : Responsable de style ou d’école (RYU), qui a assumé un rôle direct.
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